vendredi 19 octobre 2012

Projet TIC.
Afin d’améliorer les compétences langagières de nos apprenants ainsi que leurs connaissances culturelles, j’ai envisagé de faire le projet suivant.
Imaginons qu’on va faire une visite culturelle  avec nos apprenants dans une ville ou village de la France. Par groupes, les apprenants devront réaliser l’activité suivant : on distribue à chaque groupe une fiche avec différentes tâches à accomplir et une carte de la ville : les apprenants trouveront des noms des rues où ils devront se rendre pour découvrir soit un monument soit des lieux emblématiques. Une fois le groupe y  est arrivé ils devront répondre à deux ou trois questions par rapport au monument ou le lieu. Ils devront poser ces questions soit à à l’accueil du monument ou au gens de la ville et puis pour montrer qu’ils sont bien passé par le lieu ils devront prendre des photos de chaque lieu. Parfois au lieu de donner de noms de rues on peut fournir une photo d’un monument et les apprenants devront demander au gens de la ville où se trouve, de quoi il s'agit et puis se rendre au lieu afin de poser et répondre aux questions.
Les apprenants auront un maximum de 4 heures pour réaliser cette tâche : le temps fini, les groupes  se réuniront avec  les enseignants pour faire une mise en commun : le groupe qui a répondu à plus de questions correctes  gagnera un prix (un objet emblématique de la ville)

vendredi 12 octobre 2012

Approche ethnologue.
En quoi consiste l’approche ethnologue? Quels sont les avantages de cette perspective dans l’enseignement ?
Avant de répondre à ces questions, il faut définir l’ethnologie.
L’ethnologie est une science sociale et humaine qui s’intéresse aux différentes cultures à travers le monde. Elle s’interroge notamment sur leurs points communs et leurs différences ou, autrement formulé, sur l’universalité et la relativité des pratiques et représentations humaines.
Afin de sensibiliser les apprenants  à la diversité culturelle, nombreux sont les centres éducatifs qui proposent des activités qui abordent cette thématique en développant le respect de la liberté de conscience et du principe de non-discrimination (Approche ethnologue)
Ces activités consistent à réaliser des enquêtes sur le terrain comme un ethnologue. Les participants doivent avoir effectué des recherches sur la thématique avant les entretiens. Ensuite, les élèves sortent sur le terrain : ils prennent des photos, font des entretiens, des enregistrements, prennent des notes,  observent l’environnement. Après cette sortie, les apprenants doivent analyser leurs résultats et faire une mise en commun. C’est le moment le plus important : les élèves échangent leur point de vue, leurs impressions.
Dans  le micro-trottoir interculturel les participants sortent dans la rue pour enquêter les passants en leur demandant leur définition de dialogue interculturel.
D’un autre côté, dans le micro-trottoir Université les étudiants vont  dans une université d’Ile-de-France et enquêtent le personnel de l’université sur les services de la carte d’étudiant et rencontrent en même temps d’autres étudiants universitaires.
Ce type d’activité développe les capacités sociales des élèves en même temps qu’ils prennent conscience de la diversité culturelle et approfondissent leurs connaissances.

Synthèse des articles  La mort du manuel et le déclin de l’illusion méthodologique, de Francis Debyser et Approche communicative : un second souffle ?, de Jean- Marc  Caré.
En pleine révolution pédagogique, des changements dans la méthodologie de l’enseignement de langues surgissent.  Même si les formules actuelles  ne présentent pas de graves défauts, Francis Debyser et J.M Caré proposent des procédés pédagogiques fondés sur la simulation qui permettent aux apprenants de reproduire de situations  dans lesquelles ils peuvent se trouver réellement à l’issue de leur formation. Les apprenants imitent le réel  à l’aide de techniques telles que la dramatisation, la simulation et l’improvisation.
La dramatisation permet aux élèves de mémoriser un texte et puis  de jouer un rôle et mettant en œuvre des pratiques non-verbales.
D’un autre côté, la simulation permet aux élèves de jouer de séquences de communication prévisibles  à l’aide d’un canevas. Il s’agit d’une simulation contrainte ou fermée. En revanche, il faut tenir compte que dans la vie réelle tout ne se passe pas comme prévu.  Pour résoudre ce problème, J.M Caré propose des techniques de simulation moins programmées : dans la simulation ouverte, l’enseignant  décrit le début d’une situation de communication mais pas le déroulement. Dans la simulation globale, les apprenants en groupe doivent inventer une autre partie du monde (construire un immeuble) leur  permettant de refaire le monde à leur manière, d’imaginer un autre monde possible.
Si on veut aller plus loin, J.M Caré propose l’improvisation. Sans texte, sans canevas, l’apprenant  doit mettre en œuvre son spontanéité et faire appel à l’imagination et la fantaisie.

Saviez-vous que l’origine de la baguette de pain remonte aux années 1830 lorsque le pain viennois est introduit en France?
Cliquez ici pour plus de renseignements.

http://ipr.univ-paris1.fr/spip.php?article87
Quelle es la vision que nous avons de la France et de ses habitants? Les français portent toujours un béret sur la tête et une baguette sous le bras ? Il y a toujours du vin rouge et du camembert sur leurs tables ? Comment sont-ils perçus à l’étranger ?

Ce blogue vous permettra de découvrir les stéréotypes, les impressions que nous avons du peuple français.

Voilà une vidéo de Cédric Villain qui nous permettra de mieux connaître ces clichés.





Qu’est-ce que vous en pensez? Sont-ils vrais ces stéréotypes ?